Le PLR et la droite se battent depuis longtemps pour supprimer la taxe professionnelle communale (TPC), qui frappe les PME et les indépendants. Cet impôt est calculé notamment sur la base du chiffre d'affaires et non du bénéfice, et la taxe vise également les emplois.
Compensations
Unique en Suisse et vieille de deux siècles, la taxe rapporte toutefois gros à certaines communes, principalement la Ville de Genève.
Or, le projet de l'OCDE d'imposition minimale du bénéfice des entreprises, soumis à votation fédérale le 18 juin prochain, a représenté une formidable opportunité d'abolir enfin la TPC.
Au prix d'une augmentation de l'impôt sur le bénéfice de 14 à 14,7% et d'un mécanisme de compensation pour les communes les plus concernées, dont Versoix.
Il s'agit d'une formidable avancée pour des milliers d'indépendants et de PME, rendue possible par les efforts de la droite, une impulsion des plus jeunes et la maestria de la Conseillère d'Etat PLR Nathalie Fontanet, en charge des finances cantonales.
A Versoix, un résultat record et des frais de consultants hors de contrôle
Comme ailleurs, Versoix affiche un excédent record en 2022: 9 millions. Le PLR est clair: il faut utiliser cet argent pour des investissements qui répondent à un besoin de la population (Port-Choiseul, écoles primaires, nouveau bâtiment sur les parcelles Buffat, etc.) et éviter d'emprunter davantage. Enfin, le PLR regrette que l'exécutif rose-orange-vert ne parvienne pas à mettre un terme à la crise politique qui l'affaiblit, et multiplie au contraire les dépenses de consultants, malgré les décisions du Conseil municipal.