Il est exclu de stocker à Versoix les résidus d’incinération des Cheneviers. Voilà qui est clair. Cette position, c’est celle des autorités communales, unanimes. Pour rappel, le Conseil municipal en a décidé ainsi le 16 novembre 2015 déjà.
De quoi parle-t-on ?
Gare aux apparences : une décharge « bioactive » n’a pas grand-chose de « bio » ! Ce nom vient en réalité de l’activité bactérienne qui perdure après le stockage.
En bref, le but consiste à enfouir les résidus d’incinération, dits mâchefers. On parle donc des « déchets de déchets », hautement toxiques, stockés à ciel ouvert, une méthode condamnant pour plusieurs décennies une partie du territoire.
A ce stade, le canton a retenu trois sites potentiels, dont un aux Longs-Prés à Versoix. Les communes concernées estiment à juste titre, dans l’intérêt des générations futures, qu’il convient au contraire de retraiter ces déchets plutôt que de se borner à les enfouir, car les technologies actuelles le permettent.
Il est donc inimaginable d’envisager de sacrifier nos meilleures terres et de mettre en danger notre rivière et nos forêts.
Tous concernés
Dans cette optique, il est impératif de se mobiliser, c’est pourquoi le PLR proposera prochainement une pétition à l’ensemble des partis politiques.
Article paru dans Versoix Région no 275, février 2018